Les courses anti-gaspi de « Veggie Maman » !

Etre une maman végétarienne veut dire que je me préoccupe de la santé et du bien-être de ma famille. C’est aussi une volonté de veiller sur notre planète et de préserver ses ressources mises à mal par tous les gaspillages alimentaires. Avec un peu d’entraînement, ces principes sont faciles à respecter. Et c’est quand on va faire les courses que se joue la partie !

Supermarché = non, non, non !
Carrefour je fais un détour, Leclerc je change d’air, Super U tu m’auras plus ! Bon j’exagère un peu, mais la première règle que je me fixe est d’éviter autant que possible les super- et hypermarchés, leurs promos piégeuses et leurs agencements de rayons calculés au centimètre près par les petits malins du marketing pour me faire acheter tout ce dont je n’ai pas besoin. Chacun son choix bien sûr. Et justement du choix, il y en a pour échapper aux grandes surfaces et acheter plus près du producteur : les marchés, les AMAP (associations pour le maintien d’une agriculture paysanne, www.reseau-amap.org), la vente par correspondance, la vente directe à la ferme, …

J’achète local
On a tous une AMAP près de chez soi, ou une association de producteurs livrant des paniers de fruits et de légumes sur abonnement. En achetant auprès d’eux ou en regardant de près les étiquettes au marché, je suis sûre de manger des produits de saison et de participer à l’activité économique d’une famille. Je préfère que mes courses contribuent à payer les cours de danse d’une petite fille que la troisième villa aux Caraïbes d’un PDG de multinationale… Bien sûr on ne peut pas tout acheter local (pas encore vu de citronneraies dans la Sarthe où je vis). Je garde le réflexe quand je suis loin de chez moi : le miel de garrigue acheté chez un apiculteur de Provence, ça se stocke très bien pour toute l’année, et chaque petit-déjeuner rappelle les vacances.

Je planifie les repas de la semaine
Je fais une liste des menus de la semaine AVANT d’aller faire mes courses, et je m’évite le risque d’être tentée d’acheter n’importe quoi par facilité. Et quand je fais les courses, je commence par l’essentiel, ce qui sera la base de mes bons petits plats végétariens : des légumes et des céréales. Une fois ceux-ci dans mon chariot ou dans mon sac, ils y prennent de la place et c’est plus facile de compléter. Autre truc : j’achète en vrac chaque fois que c’est possible, pour éviter d’acheter en trop. Et pour ce que je ne trouve pas en vrac, ça paraît évident, mais je finis un paquet avant d’en ouvrir un autre.

Ni journées entières de cuisine, ni routine !
Quand je planifie les repas, je marie des recettes simples et rapides avec la découverte chaque semaine de nouvelles saveurs pour éviter la routine. Un des plaisirs du dimanche matin ? Etaler devant moi des livres de recette veggie, imaginer des variantes, des croisements, et me laisser inspirer par la gourmandise des autres membres de la famille !

Je vais au plus naturel
Cuisiner soi-même pour éviter les cochonneries que sont épaississants, conservateurs, colorants, cela va presque sans dire. Mais je fais aussi mes laits végétaux en achetant amandes, noisettes, épeautre, etc. Je réalise aussi mes produits d’entretien avec du vinaigre d’alcool et quelques gouttes d’huile essentielle par exemple. Cela prend un peu plus de temps, mais c’est plus sain, moins cher. Plutôt que de me sentir une ménagère esclave, j’ai le sentiment de prendre mon quotidien en mains et ça fait du bien !

Je gère le stock
Je réutilise les restes en les accommodant autrement : une bonne salade de courgettes et d’avocats fera un excellent plat complet une fois additionnée de boulgour par exemple. Et pour que mes aliments ne s’abîment pas, j’apprends à bien les stocker : les gâteaux dans des boîtes hermétiques, les légumes au fond du frigo. Je n’oublie pas que les tomates, carottes et navets devenus moins pimpants feront encore d’excellentes soupes et purées !

Mélanie Schmidt-Ulmann

Consultante en parentalité naturelle: www.lelaitdemaman.com

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