To do or not to do (list)

Ah, remplir une « to-do list » en se concentrant pour ne rien oublier, rayer des lignes au fur et à mesure de la journée… C’est pratique, mais cela a ses limites… à bien noter elles aussi !

Quand je griffonne une to-do list, j’ai l’impression de faire beaucoup de choses. Quand je constate que plein de lignes n’ont pas été rayées à la fin de la journée ou de la semaine, j’ai l’impression d’être incapable de tout mener à bien… Le philosophe américain John Perry, professeur à la prestigieuse université de Stanford, définit la procrastination non pas comme une absence d’action, mais plutôt comme « le fait d’accomplir beaucoup de choses en négligeant d’en accomplir beaucoup d’autres ».

Je suis sûre que cette pensée résonne chez beaucoup d’entre nous ! Combien de fois remettons-nous au lendemain une tâche importante, au prétexte que nous sommes débordées ? La preuve : notre to-do list déborde !
Les listes ont du bon : c’est bon pour le moral d’en rayer des lignes progressivement. Il faut simplement se souvenir que les éléments de la liste ne sont pas tous essentiels, et que certaines choses qui sont essentielles, elles -consacrer de l’attention à ceux que l’on aime, méditer, ou simplement penser à soi de façon positive- ont peu de chances de trouver une place dans la liste.

A la place de la liste, ou à côté d’elle, on peut prendre la voie du Kaizen, une philosophie japonaise selon laquelle « un petit pas peut changer votre vie », et qui conduit à découper les corvées en petites tâches.
Et puisque décidément, les listes c’est pratique, on peut faire une liste de choses… à ne pas faire : ne pas me servir une deuxième tasse de café, ne pas ouvrir Facebook avant 11h, ne pas répondre aux emails avant 9h…Alors, chiche de changer vos habitudes ?

Mélanie Schmidt-Ulmann

www.lelaitdemaman.com

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